samedi 20 mars 2010

La chaîne à remonter le temps.

Cher lecteur, je suis invité par l'aimable Homer à répondre à une chaîne. Encore une, vas-tu m'asséner agacé par tes lectures récentes ici. Oui, mais lorsqu'un éminent blogueur du Nord me demande de répondre à une chaîne du leader de la réaction numérique, comment ne pas y répondre ? Il est d'ailleurs à noter que Manuel, devenu de plus en plus fan du dit-Goux, n'a pas encore rempli son devoir.

Que faire d'une machine à remonter le temps ? D'ores et déjà, il faut imaginer que si une machine peut le remonter, elle doit bien pouvoir le descendre, et cette descente-là, je ne la ferai pas. Pourquoi ? Parce que mon premier réflexe serait de tenter de pirater l'état civil pour connaître la date de ma propre mort. Etrange désir, non ? N'empêche que, voulant profiter de la vie et ne souhaitant pas connaître le moment de la triste échéance, je ne souhaiterais pour rien au monde en savoir plus, sauf à faire un saut suffisamment lointain pour que rien de ma vie ne subsiste dans la mémoire des contemporains.

Et dans l'autre sens ? Damned... Comme tu le sais, lecteur habitué de ces pages, j'ai eu la joie, dans ma vie estudiantine, de me passionner pour l'histoire. Aller dans le passé, pour moi, ne serait pas en utiliser une machine express à un seul arrêt, mais plutôt un omnibus s'arrêtant tous les ans pour voir un peu ce qui pouvait bien s'y passer. Cet omnibus, en plus, ne pourrait simplement suivre une ligne droite temporelle ; il devrait voyager dans l'espace et m'emmener au Japon, en Chine, en Afrique, dans les empires sud-américains... Je crains que mon propre corps ne tienne pas suffisamment pour me permettre de voir tous ceux, toutes celles et tous les lieux que je souhaiterais...

Imaginons que Didier soit plus restrictif et ne nous propose qu'un seul arrêt. Dans ce cas, je crois que je me rendrais en Nouvelle-France, dans les années 1730, une des rares périodes de paix de l'époque. Ayant travaillé longuement sur cette zone durant mes recherches, je voudrais simplement voir le petit bourg de Montréal, ses clochers, ses palissades, son marché indien, cette étonnante société métissée mais coloniale qui se dérobe aux yeux des historiens. Et peut-être, en remontant un peu dans le temps (je sors déjà des règles), croiser Samuel de Champlain sur les bords du Saint-Laurent.

Bon, puisqu'il faut transmettre le bâton, taguons Aymeric Pontier, Poison-social, CSP (qui sera sans doute heureux de traiter une chaîne de Didier), Rébus et Lnk.

PS : comme j'ai été un peu absent de la blogosphère ces derniers jours, j'en profite pour souhaiter à Didier un joyeux anniversaire, avec un jour de retard, ne pouvant remonter le temps pour le faire au bon moment.

10 commentaires:

  1. Merci, très cher ! Cela étant, je vous rappelle que, dans ma chaîne, il était entendu que la machine ne pouvait pas quitter Paris...

    Et, en effet, voire le camarade CSP se plier à MA chaîne m'amuserait beaucoup...

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  2. On ne peut pas quitter Paris, mais je n'y vis pas moi à Paris, vils parigot-centrés ! Tant pis, j'enfreins les règles, comme à chaque fois... ;-)

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  3. J'ai répondu aujourd'hui à cette chaîne, assouplissant la règle et franchissant deux fois l'Atlantique... Le petit village au marché indien, on devrait y trouver quelques souvenirs !

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  4. @ Didier : j'aime bien transgresser les règles.

    @ Aymeric : pour moi, pas de problème. Cela m'étonne d'un libéral cependant.

    @ Mtislav : et quels souvenirs...

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  5. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  6. Je vais m'y atteler...
    Moi, fan de Didier? Je m'efforce de maintenir la balance au sein de notre blog entre un mou du goux et un anti-goux de base.

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  7. T'as appris le chinois et défies le super fire wall?

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  8. @ Manuel : j'ai viré le site de boules chinois.

    T'as le droit d'aimer le Goux, du moment qu'il reste bon...

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Laissez-moi vos doléances, et je verrai.

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